[Fiction-OK-En cours] Too close for comfort

Il faut que je le fasse. Il le faut. Mais voyons Tom! Tu n’as jamais eu peur d’appeler une fille avant. Pourquoi ça te fait peur? Ah et puis, c’est à elle de t’appeler. Non, impossible, tu ne lui as pas donné ton numéro, par précaution. Allez, c’est facile, t’as qu’à appuyé sur 7 touches. Aller 555… Pourquoi t’as reposé le combiné imbécile?! Ok, recommence. 555-9536. Ça sonne. J’ai raccroché. Merde. Bon recompose, mais cette fois ne raccroche pas. 555-9536. Ça sonne. Encore.

-Oui allô?

J’ai raccroché. C’était plus fort que moi. Elle a une voix tellement belle. Je l’imagine, avec ses petites bouclettes blondes décrocher le téléphone. Ahhhhhhh……Quoi? Mais ça sonne! Ok ça doit être elle. Ok réponds, est l’air cool, et pas stressé. Vas-y, n’en fait pas trop, comme à l’habitude. Ok décroche. DÉCROCHE!!!! Merde sur quel bouton on doit appuyer déjà? Ah oui, celui-là!

Tom : Allô ma jolie! (Oh merde, qu’est-ce que je dis là moi?! CRÉTIN. C-R-É-T-I-N!)
Jérémie : Hum, oui salut, vous m’avez appelé tout à l’heure. Je peux savoir qui vous êtes?

Ok je dis la vérité ou non? Je suis bien mieux de lui dire, sinon je stresserai deux fois plus.

Tom : Oui je t’ai appelé. C’est Tom. Bien Tom Fletcher, au cas où tu connaitrais d’autres Tom. Parce que Thomas, c’est quand même répandu comme nom, je ne sais pas trop si au Canad….
Jérémie (le coupe) : T’es drôle toi! Bon, je n’en reviens pas. J’ai rencontré Tom Fletcher, mon idole, 3 fois, je lui ai parlé plus d’une fois sur le cybermonde, et maintenant je l’ai à mon téléphone! Je n’en reviens pas!AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!
Tom : Ouais, HAHAHAHA (Oh mon Dieu! Mais c’est quoi se rire?! On dirait Qu’on m’a transformé en macaque pendant la nuit!) Tu…fais…faisais quoi?
Jérémie : Hum, j’étais sur le forum. Tu n’y vas plus hein? Pourquoi?
Tom : Bien, parce que c’était plus le fun avant que tout le monde sachent qui je suis.
Jérémie : Ah oui je comprends…

Moment de silence. Trouve quelque chose à dire. Invite-là! Invite-là…à souper, ou au cinéma!

Tom : Y’a un oiseau devant ma fenêtre qui vient de… (Le monde comme toi ne mérite pas d’être sur Terre. Tu es un épais)Attends, laisse tomber.Jé, je…je voulais savoir si tu faisais quelque chose ce soir, ou demain, ou après demain, je ne sais pas, c’est libre à toi…Moi je ne fais rien. Bah en fait, oui je fais de quoi, mais rien d’important. Mais non, en fait c’est important, c’est jusque je peux sortir un soir…Jérémie : Ce soir, ce serait bien.

Je l’entends rire. Ça y’est! J’ai tout foutu en l’air! Attend! Elle a dit ce soir?! Elle veut sortir avec moi ce soir?!! Allez Tom vas-y parle!

Tom : Euh… Où tu veux qu’on aille? Au restaurant? Je ne te l’impose pas, c’est toi qui choisi, mais j’ai pensé qu’une sortie au restaurant serait une bonne chose pour apprendre à se connaître. Mais si tu veux aller au cinéma, où à quelque part d’autre, ça ne me dérange pas!
Jérémie : Oui, le restaurant, ce serait parfait! Tu passes me prendre vers quelle heure?
Tom : Hum, je crois que vers 7 heures ce sera bon. Mais dis-moi le si c’est trop tôt ou trop tard.
Jérémie : Non Tom, c’est correct, arrête de douter. Tu te souviens de l’adresse?
Tom : Oui…oui (Je me sens très mal à l’aise tout à coup) Donc, on se voit à 7 heures?
Jérémie : Je vais t’attendre.

J’avais réservé dans un restaurant vraiment spécial. Nous n’en n’avons pas des comme ça en Angleterre. C’est comme un thème de galaxie, où on sert les boissons dans des verres avec des étoiles, où les serveurs parle avec des voix d’extra-terrestres (ou de robot, selon le serveur), le nom des plats sont des noms de constellations, de planètes et d’astres. Si je n’avais pas été avec quelqu’un qui me connaissait déjà, je n’aurai jamais réservé ici. Mais avec une fan, ça peut nous permette certains écart à l’habitude du premier rendez-vous.

J’attendais sur le seuil de sa porte. Je ne voulais pas rentrer de peur de rencontrer sa sœur, le monstre. Je n’osais pas sonner aussi, car je ne voulais pas que sa sœur réponde. Donc, j’attendais là, bouquet de tulipes à la main. Bon, je sais que des tulipes ne sont pas les fleurs préférées de tous, mais moi, j’adore ses fleurs car elles symbolisent le renouveau, l’espoir. Et ça sent bon. Bref, j’espérais de ne pas la décevoir. J’avais mis mon chandail Back To The Future avec une veste classe. Je portais également un jean propre. J’avais mis une fine cravate jaune et j’avais placé mon peu de cheveux en mini-mohawk. Je l’attendais toujours. Je commençais à me poser des questions quand elle ouvrit la porte.

Elle était vêtue d’une jolie robe blanche à fleur noire, à fine bretelle. Elle avait du passée beaucoup de temps à se coiffer car ses cheveux étaient plus que jolie. Elle les avait frisés pour ensuite les rattachés en chignon décontracté. Pleins de mèches de cheveux dépassait et lui donnait un look relax. Elle portait de petites boucles d’oreilles en argent avec un long collier qui lui arrivait un peu avant le nombril en argent lui aussi. Elle portait des talons hauts, mais pas trop, très chic, noirs. Je lui offris mon bouquet de tulipes qu’elle prit, et le sentie.

Jérémie : Ça sent bon. C’est la première fois qu’un garçon m’offre des tulipes. Je trouve ça vraiment …Charmant.

[…]

Ce qu’on avait pris était très bon et les serveurs avaient dûs nous sortir de force car nous continuions à parler à l’heure de fermeture. En fait, je posais des questions, elle me répondait, et j’apprenais à la connaître. Quelques fois, c’était le contraire, mais je répondais vaguement, me disant qu’elle me connaissait déjà. Sa sœur, le monstre avec qui j’avais passé une nuit, s’appelait Jackie. Elle avait également un frère plus vieux du nom de Joshua. C’était comme un thème, dans sa famille. Tous les prénoms commençaient par J. Sa mère s’appelait Julianne et son père Jean (trop bizarre comme nom, je ne sais pas trop comment prononcer ça). Elle parlait super bien en anglais, car dans la famille à sa mère, ils étaient américains. De Boston. Elle était quand même mystérieuse, car elle me parlait de ce qu’elle aimait, qui elle aimait mais elle ne me parlait pas d’elle-même. Ma réflexion c’est interrompu quand elle sortie des toilettes et quand on a sorti du restaurant (au grand plaisir des serveurs). On marchait dans la rue vers un lac, que j’appris plus tard, était le fleuve Saint-Laurent. Il ventait fort et j’avais un peu froid, mais je me décida à lui passé ma veste car elle devait être morte de froid avec sa robe et ses fines bretelles. On continuait à parler en marchant, très lentement pour prolonger notre temps ensemble et se dirigeant vers chez elle. Nous étions arrivés à sa porte.

Jérémie : Tom, tu sais, cette soirée est vraiment réussie.
Tom : Ah bien merci, je trouve aussi
Jérémie : Et je ne veux pas que tu penses que si on se revoit, c’est seulement parce que t’es mon idole
Tom : Non, je n’y aurais pas pensé. Et moi je ne veux pas que tu penses que je veux te revoir seulement parce que je suis ton idole et j’aime être idolâtré.
Jérémie : Jamais j’y aurais pensé.
Tom : Et si je fais ça (Je me suis penché tout près d’elle et je lui ai déposé un baiser sur les lèvres), je ne veux pas que tu penses que j’abuses de toi.
Jérémie : Je ne pense pas que tu abuses de moi. Et moi si je fais ça (elle se pencha et m’embrassa), je ne veux pas que tu penses que c’est mon rêve de t’embrasser.
Tom : Je ne le pense pas. Et si maintenant je….

Elle me coupa et m’embrassa. Je lui rendis son baiser. C’était l’un des baiser les plus romantiques et les plus bon de ma vie. Je continuai à l’embrasser. Et puis, je lui dis au revoir, le cœur serré. Je lui promis de la rappeler. Je pris ensuite la direction de l’hôtel, en pensant à mon petit monde, là où Jeidis, Jérémie et musique se confondait.

Tom : Bon alors salut Jé. C’est Tom. Fletcher. Tom Fletcher. Tu te souviens de moi? Hum, je voulais savoir si…si tu voulais qu’on se revoie, genre dans pas long. En tout cas, rappelle-moi au 555-3942.Tu demandes la chambres 304 au troisième étage. Bye heu…Bye.

C’était mon sixième appel en 2 heures, et mon deuxième message. Pourquoi elle ne me rappelait pas?! Une semaine déjà s’était écoule depuis notre rendez-vous, et je tenais vraiment à la revoir.

[…]

18 heures et demi, le lendemain soir, j’ai reçu son appel.

Jérémie : Salut! Tom?
Danny : Non, c’est Danny. Je peux savoir qui est à l’appareil?
Jérémie : C’est Jérémie. Est-ce que je peux parler à Tom?Danny : Tu ne veux pas me parler?
Jérémie : Je peux bien. Je ne réalise pas que je viens d’appeler mes idoles. Et en plus, je me presse pour parler à Tom, quand j’ai Danny Jones à l’appareil!!!
Danny : Ouais. Le seul, le vrai et l’unique Danny Jones! Qu’est-ce que tu veux ma cocotte?
Jérémie : Parler à Tom!
Danny : Oui, mais tu m’as moi!
Jérémie : Oui, mais je te parlerais une autre fois. Tom est là?
Danny : Qui sait si il y aura une prochaine fois?
Jérémie : Danny! VEUX-TU BIEN ME PASSER TOM?!!
Danny : Non.

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP

Cinq minutes plus tard, le téléphone re-sonnait.

Tom : Oui allô?
Jérémie : C’est Tom qui parle?
Tom : Oui, qui veux-tu que ce soit?
Jérémie : Toi. Hahaha. Parce que tantôt c’était Danny et il ne voulait pas me laisser te parler.
Tom : QUOI? Attends que je le pogne lui!
Jérémie : Non, ne lui fait pas mal,
Tom : Je n’en avais pas l’intention
Jérémie : Parce qu’il était gentil, au début. À sa façon.
Tom : AHHHH Danny! L’art de faire honte à ses copains!
Jérémie : (rire) Hum…Tu voulais qu’on se revoie?
Tom : Ouais. On pourrait peut-être aller au cinéma? Voir hum…Star Trek?
Jérémie : Je te dis toi! Si Danny maitrise l’art de vous faire honte, toi c’est l’art d’être romantique!
Tom : Quoi?! Ah oui, c’est vrai. Alors tu veux voir quoi?
Jérémie : Star Trek c’est correct.
Tom : Ok, donc je passerai te prendre ce soir, vers 20h.
Jérémie : Tom, je ne peux pas ce soir, j’ai de l’école demain.
Tom : Ah c’est vrai. Donc, vendredi soir alors?
Jérémie : Va pour vendredi!